Cashel Byron (1882)
Préface et postface de George Bernard Shaw
Adapté de l'anglais par Louis Beaudoir (1919). Adaptation révisée et complétée par Anne-Sylvie Homassel (2023)
Illustration de Baptiste Deyrail
Lydia Carew, jeune Aristocrate au sans-façon charmant et à la minceur onduleuse, tombe folle amoureuse d’un Hermès marmoréen au langage abominable, athlète frémissant et terrible : Cashel Byron, champion du monde de boxe, à mille lieues du Cid anglais… Cashel l’aime en retour de tout son cœur, le grand souffle y est, mais « les autres veulent pas… »
Alors avec son âme sur ses lèvres, le combattant va parler fort pour dominer le tumulte. En vain… Car comme l’écrit Shaw (Prix Nobel 1925), un rictus d’agonie aux lèvres : « La démence qui raisonne est la pire de toutes, parce qu’elle est armée contre la raison. » Mais l’amour ancien, blessé à mort, durera encore par ses fibres tenaces…