La Faim
Traduction de Paul Lequesne
Illustration de Baptiste Deyrail
Petrograd. 1919. Journal affamé d’une jeune fille dépecée par les souffrances. La narratrice est Feïa, une adolescente précipitée dans la pauvreté au lendemain de la révolution. Ses préoccupations – ses obsessions, plutôt : le système du rationnement, l’âpreté humaine et ses misères. Mais surtout, Feïa consigne avec une infinie minutie les innombrables malédictions (divisions, mesquineries…) que répandent la disette et l’indigence sur sa famille.
La Faim appartient à ces œuvres que l’on ressent viscéralement… qui donnent la dalle ! ces œuvres où saignent des cœurs que la misère humaine a touchés, où il y autre chose que des mots arrangés pour l’art.