George Bernard Shaw est un homme aux multiples facettes : dramaturge, socialiste, végétarien et… amoureux du noble art. En 1883, l’attention toute tendue au combat, il fait même son entrée dans le circuit amateur anglais dans la catégorie poids-lourd ! Certes, il grimpait sur le ring avec les gestes d’un enfant qui entre dans un bain très chaud. Mais songeons qu’il n’était qu’un homme de lettres pâlichon et famélique ! plus réputé pour ses saillies heureuses que pour son crochet du gauche.

Toutefois, dans Cashel Byron, « cognante » romance pas rééditée en français depuis 1919 (et encore ! sous forme d’adaptation), Shaw parvient à merveille à « traiter l’art du coup de poing sérieusement et le dévêtir de l’élévation de caractère avec laquelle les romanciers ordinaires persistent à l’associer. »