Lucie Paul-Margueritte (1885-1955)
Après un début précoce dans les lettres avec Paillettes (1908), petit recueil d’une fine acuité, LuciePaul-Margueritte embrasse la carrière d’écrivain. Mais elle entre en littérature avec Le Singe et son violon, en 1918 : roman autobiographique d’une femme qui n’aime plus ; vengeance raffinée qui révèle une immense romancière à la prose « transparente comme une vitre ».
Comme elle connaît l’anglais, elle se lance dans la traduction de nombreux romans : Dracula de Bram Stoker, par exemple, ou encore Les Plans du Bruce-Partington de Conan Doyle.
Renonçant très jeune à la vie de couple elle s’installe avec sa sœur, Ève, veuve et jeune maman. Toutes deux vivront de leur plume, et, malgré leurs divergences d’opinions, ne se quitteront jamais…